Danse – vidéo
Tout public dès 6 ans

Distribution

Chorégraphie : Max Diakok
Vidéo & scénographie : Claudio Cavallari
Interprètes : Eva Julliere, Esther Trusendi, Yann Brelle (Presher Blue) et Omar Cretella
Lumière : Anthony Valentin
Costumes : Peggy Housset
Musique originale : Rico Toto
Interprètes : Jaklin Etienne, Nathalie Jeanlys, Franck Nicolas, Olivier Juste et Rico Toto.

Production

Compagnie Boukousou

Co-production

Accueil en résidence et apport financier : CDCN de Cayenne
Accueils techniques : CCN de Créteil, Le Moustier (Thorigny), La Chaufferie Cie DCA Decouflé (Saint-Denis), Théâtre Golovine (Avignon)
Accueil studio : Le Nouveau Gare au théâtre (Vitry), CND (Pantin), Conservatoire de musique et de danse de Saint-Denis, Réseau RAVIV

Soutiens

FEAC : Ministère de la culture, Ministère des Outre mer, Anct, Spedidam (création et diffusion chorégraphique & Bande originale,). Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Ville de Saint-Denis. Région Ile-de-France (aide à la diffusion).

Photographes

Nathalie Sternalski
Willy Vainqueur
Olga Schanen

Retour en images

sur Avignon OFF 2021

Masonn (Murs)

Création 2021

Dans la continuité du questionnement sur les aliénations contemporaines, MASONN (Murs), qui est le 3ème volet d’un triptyque chorégraphique initié par DEPWOFONDIS et J’HABITE UNE BLESSURE SACREE, explore la question du même et de l’autre.

Sujet sensible, s’il en est, il fait de plus en plus l’objet d’une frilosité croissante voire de sentiments aussi opposés que l’envie et la peur voire la haine vis à vis de l’autre. Sujet récurrent depuis la nuit des temps, le thème de l’altérité est indissociable de tous ces bouleversements nés des migrations postcoloniales. Il met en exergue la question du vivre ensemble.

A la base de ce projet : les mémoires corporelles. Ce qui les oppose, ce qui les relie.

Max Diakok a voulu mettre en valeur la façon dont la relation entre des singularités devient un objet de malentendus. Le dispositif vidéo-scénographique renforce ces diverses illusions.

Enfin, ce thème lui renvoie à la notion de territorialité propre au règne animal, reliée au concept de proxémie créé par l’anthropologue Edward T. Hall.

« Les murs qui se construisent aujourd’hui (au prétexte de terrorisme, d’immigration sauvage ou de dieu préférable) ne se dressent pas entre des civilisations, des cultures ou des identités, mais entre des pauvretés et des surabondances, des ivresses opulentes mais inquiètes et des asphyxies sèches (…) Les murs menacent tout le monde, de l’un et l’autre côté de leur obscurité. » (Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant).

Pour ce projet, le chorégraphe s’est entouré d’interprètes issus de la danse Hip-hop et de la danse afro-contemporaine.

Jacques Denis, Libération – février 2021

Extrait :
« Max Diakok a tissé une poétique de la relation au gwoka, qu’il décline depuis dans des transpositions contemporaines ou plus récemment en rapprochement avec le hip-hop, ou la house. Coup de pied guerrier, sens du défi, travail sur l’axe,l’asymétrie, rapport au sol, rapport articulaire, sont autant d’outils pour établir un langage gestuel, qui fait émerger une danse en soi, faite de traces ».

Représentations

« Paraboles du corps, Odyssée abyssale, Un rituel pour enlacer l’espace, une espèce de krik pour interpeller la cour quand elle dort »

Cie Boukousou

19 Rue de la Boulangerie
93200 Saint-Denis

Contact

compagnieboukousou@gmail.com
06 68 52 77 17