Le Gwoka : source d’inspiration

Convaincu du caractère vivant de la tradition et de son irréductibilité à un folklore figé, Max DIAKOK continue également à évoluer dans ce champ en faisant dialoguer codes et créativité.

La démarche de création artistique tenant particulièrement à coeur de la Cie Boukousou, ses spectacles n’ont de cesse de décliner cette parole ancestrale du Gwoka* dans ses diverses facettes et de détourner ses fondamentaux pour créer de nouvelles formes, de nouvelles énergies.

* GWOKA est un terme utilisé en Guadeloupe afin de désigner à la fois un ensemble de danses et une musique à base de percussions et de chants se déclinant sur 7 rythmes, hérité de l’esclavage.

Le Gwoka comme source d’inspiration y compris pour la création contemporaine

Les 7 rythmes nous font voyager aux confins d’émotions diverses, …..le but étant de nourrir l’imaginaire, l’exemple de la danse « Léwòz Indèstwas » est significatif. Cette danse fait un usage important du « bigidi » (déséquilibre). Il s’agit d’une danse chargée intérieurement qui aménage des temps de silence avec les yeux qui parlent. On peut y voir tout l’art du détour de nos ancêtres esclaves: un exutoire face à cette oppression du maître, une transmutation des faiblesses (fragilité du corps), en esthétique nouvelle.

(Extrait de Max DIAKOK, colloque organisé à Saint-Denis, à l’Université Paris 8 le 02/04/11, sur la Mémoire : que faut il transmettre, comment transmettre ?).

Vidéos

Gwoka traditionnel

Extrait vidéo London Kreyol day
Institut Français (Londres), le 5 Nov 2006

Extrait vidéo Nuit Blanche 2011
Petit Bain (Paris), 1er oct 2011

« Paraboles du corps, Odyssée abyssale, Un rituel pour enlacer l’espace, une espèce de krik pour interpeller la cour quand elle dort »

Cie Boukousou

19 Rue de la Boulangerie
93200 Saint-Denis

Contact

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06 68 52 77 17