Démarche chorégraphique

La danse contemporaine de Max Diakok tire ses racines de l’univers du Gwoka (1) guadeloupéen qui est à la fois une danse, une musique, un imaginaire et un art de vivre. Résistance, résilience ainsi que les notions de rapport à la terre et d’énergie y ont une grande importance. Et dans cet univers l’énergie physique dialogue avec l’énergie intérieure, celle qui tisse des liens avec les mémoires anciennes.

C’est de ce substrat que part Max pour élaborer cette danse sensible au verso de la mondialisation uniformisatrice et du conformisme esthétique.

Tirant la substantifique moelle de cet univers gestuel et acceptant de se départir des codes du Gwoka, de ses automatismes, le chorégraphe crée une danse convoquant les dynamiques, jouant entre saccade, densité, et fluidité d’une part, équilibre et déséquilibre d’autre part.

Une danse contemporaine poreuse au flux de la société contemporaine et s’offrant au grand ciel du Tout-Monde.

« La plupart de mes créations sont conçues comme des quêtes initiatiques conduisant les interprètes, de déséquilibres en contraintes diverses, à accéder à une force contagieuse ou dérangeante. L’idée de mémoire corporelle y occupe une place importante.

La dimension spirituelle apparaît en filigrane; une sorte de dialogue récurrent avec un invisible se matérialisant de diverses façons à travers la danse et l’espace de la scène. »

Gwoka (1) est un terme utilisé en Guadeloupe afin de désigner à la fois un ensemble de danses et une musique à base de percussions et de chants, hérité de l’esclavage.

Le Gwoka a été inscrit en novembre 2014 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

 

 

« Paraboles du corps, Odyssée abyssale, Un rituel pour enlacer l’espace, une espèce de krik pour interpeller la cour quand elle dort »

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