Presse – Pawòl a kò Pawòl a ka
Africultures, Avignon 2013 – 22 juillet 2013
Roselaine BICEP : Le corps du Ka, le cas du corps, Université d’été de la Sorbonne 3, à la Chapelle du Verbe Incarné. « Dans son spectacle (Pawòl a kò pawòl a ka), Max Diakok met en dialogue le corps et le ka dans une esthétique fine, subtile et vraie. Son travail invite à appréhender le corps musical… Pour arriver à s’ériger vers la verticalité, Max Diakok s’appuie sur le bigidi (12) défini par Léna Blou (13) qui, en danse, veut dire « rattraper le corps par la feinte, l’esquive, le déséquilibre pour éviter la chute ». Ce bigidi à mon sens est l’héritage de tous les peuples ayant subi ce rituel de l’oubli. Le principe ce n’est pas d’éviter la chute par la peur mais c’est de « jouer » avec le déséquilibre. L’esthétique de Max Diakok résulte inévitablement de ce tournoiement autour de l’arbre de l’oubli originel. Le corps vidé de sa substance est flo (14) que le vent tente d’emporter et ce corps doit user de subterfuge pour se maintenir debout. Alors, il ne lui reste qu’à danser, tourner, esquiver, prendre les interstices, disparaître, entre étourdissement, déracinement, ivresse aussi. Le corps dansant de Max Diakok s’envole, tournoie, s’élève du sol, prend son envol dans une danse métamorphose que seul le ka et le kó connaissent dans une étreinte secrète, donnant à voir l’invisible sans jamais laisser saisir l’essentiel…
Avignon OFF Michael Batz, Metteur en scène écosssais (Cie Yorick), Avignon, 20 juillet 2013
« Great show with an exceptional dancer, Max Diakok – proof of the renewal of contemporary dance which has been stuck for so long in the same groove. And this renewal is coming from the south – as in this case from the Caribbean ! Brilliant and needs to be seen ! ».
Le Parisien Avignon OFF – 12 juillet 2013
Je n’ai eu de cesse d’interroger les danses ancestrales de Guadeloupe en m’inscrivant dans la famille de la danse contemporaine (rappelle Max Diakok). Le genre très prisé dans la Caraïbe est encore trop confidentiel en métropole ».
La Provence Avignon OFF – 7 juillet 2013
Diversité et outre mer à l’honneur /Avignon/La Provence
Journal la Terrasse – 23 mars 2013, n°208
« Le Festival Djilli célèbre la culture antillaise contemporaine. … les 6, 12 et 13 avril seront l’occasion de (re)découvrir le travail d’Hubert Petit-Phar, Max Diakok, Delphine Cammal, Jessica Orsinet-Diamanka. Tous ont un parcours « métis », nourri de la culture des Caraïbes mais aussi de leurs passages à l’école Mudra International (pour Hubert Petit-Phar), chez Odile Duboc (pour Delphine Cammal), Germaine Acogny, Christian Bourrigault (pour Max Diakok), Moustapha Bangoura (pour Jessica Orsinet-Diamanka)…
France Antilles – 16 mars 2013
« Belle rencontre avec Max DIAKOK, Jacky Jalème a ouvert les portes de son cours de danse à Max DIAKOK. Un régal pour les élèves ».
TV Magazine – 16 mars 2013
de Estelle Virassamy au sujet du spectacle Pawòl a kò, Pawòl a ka : « On a aimé Pawòl a kò pawòl a ka » !
France-Antille Magazine du 23/02 au 1/03/13
de Louvinia Valat au sujet du spectacle Pawòl a kò, Pawòl a ka : « Depuis ses débuts, le danseur et chorégraphe guadeloupéen, riche des danses ancestrales de sa terre natale, n’a cessé de créer, d’inventer une nouvelle esthétique. Une esthétique née dans les soirées Léwòz des campagnes de guadeloupe, puis nourrie aux sources du Gwoka et de l’imaginaire caribéen, mais aux accents indéniablement universels. La danse contemporaine selon Max Diakok, ce n’est pas seulement Toumblak, Kaladja, Graj, Léwòz, Woulé, Padjanbèl, zt Menndé. Non! C’est bien plus que les sept rythmes du Gwoka revisités. C’est à chaque fois un voyage, à coup sur initiatique, dans l’Histoire. Notre histoire. Un voyage où le corps s’affaisse, se dresse, se noue, se libère mais aussi bouscule, interpelle, dérange, réveille. Un corps aux lancinantes métamorphoses ».
FranceTélévision / Culture Box / Philippe TRIAY – 13 février 2013
« Pawòl a kò pawòl a ka » est un formidable voyage dans la puissance imaginaire de la culture du Gwoka, un « marronnage esthétique », comme le souligne le chorégraphe. Dans l’envoûtement des tambours, on reste aussi fasciné par la performance scénique de Max Diakok, sa maîtrise corporelle et son énergie communicative. »
RFI – 1er janvier 2013
de Muriel Maalouf au sujet du spectacle « Pawòl a kò Pawòl a ka » présenté le 10/12/12 à la Maison des Cultures du Monde (Paris 6è), et en Tournée en 2013 : « ..Les musiciens suivent le danseur et forment corps avec lui. Une interprétation qui frise par moment une sorte de rituel sacré »….. »Comme vous l’entendez dans cette musique: la nature, ses bruits, ses vies multiples sont aussi présents car dans sa danse Max Diakok voudrait entrer en contact avec l’invisible à travers le son de l’eau, le bruissement des feuilles d’un arbre. Et la poésie n’est pas en reste dans ce spectacle où l’on peut entendre des bribes de Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire. »
Madinin-art, Selim LANDER – 23 février 2013
CMAC de Fort-de-France, Scène Nationale de Martinique. Pawòl a kò, Pawòl a ka : « Max Diakok se lance dans une série de marches, variées, avec des roulades d’yeux particulièrement expressives, l’humour des mimiques renforçant le dynamisme des déplacements. Il a troqué à ce moment-là son haut en filet pour une veste d’homme de meilleur aloi. Dans les deux séquences suivantes, il sera torse nu, exhibant une musculature parfaite sur un corps fin de danseur : plastique parfaite qui n’est pas pour rien dans l’admiration que suscite sa performance. Dans la troisième séquence – les gros ka sont de nouveau au repos –, on entend la mer, des chants d’oiseaux, puis une mélodie douce au piano. Le danseur se livre à des exercices plutôt ésotériques, qui traduisent sans doute plus spécialement « la gestuelle et l’imaginaire des rituels léwòz de Guadeloupe » …. Pour l’ultime séquence, tandis que Max Diakok s’emploie à dérouler puis renrouler une bande de tissu, illustrant ainsi la volonté annoncée d’« accueillir les traces des ancêtres tout en balisant son chemin de l’ombre vers la lumière ». Une diversion congrue lorsque les deux tambourinaires abandonnent leur instrument pour cerner le danseur, alors prostré, tout en continuant à marquer le rythme sur leur propre corps. La chorégraphie est très sobre, peut-être trop. Le propos du danseur est autre : il nous invite à pénétrer dans son « univers onirique, entre terre et ciel, « entre équilibre et déséquilibre ». Libre à chacun de l’y suivre, ou pas, suivant sa sensibilité ou son humeur du moment. »
France Antilles – 25 avril 2012
« La danse devient déséquilibre, l’espace s’agrandit, le regard se met à jouer avec le spectateur. Le dialogue entre le corps et le ka commence, se développe. Le corps s’allonge et le mouvement devient fluide. Une catharsis s’opère entre le corps du danseur et l’espace projetant le spectateur dans des états sensibles qui viennent de très loin et dont il devine le contour des significations possibles. La danse de Max Diakok est profonde mais sa surface, claire, met en scène son propos dans un monde contemporain ». RDG. (à propos de la pièce « Pawòl a kò pawòl a ka » au CND le 24 mars 2012).
Marie-Anne Orsinet, chroniqueuse sur Tropiques FM, Bouillon Kiltirel – 20 novembre 2011
« Superbe création.. »
Marie-Noelle Eusèbe, comédienne – 13 novembre 2011
« Talent ! »
FRANCE Ô, Philippe TRIAY – 7 novembre 2010
sur les pièces « Pawòl a kò, Pawòl a ka » et « Doukoulanm »: » Ce solo est un voyage onirique dans des territoires variés et plus ou moins hostiles, un cheminement sur les traces des ancêtres où le chorégraphe donne la pleine mesure de son talent »….. …..« Max Diakok et la compagnie Boukousou, créée à Paris en 1995, sont en quelque sorte les pionniers de la nouvelle danse contemporaine caribéenne, pour laquelle ils sont de fervents militants. »
Helen GREY, Catalystmedia – 2 mars 2006
Pawòl a kò, Pawòl a ka / Flat Feet, Leap Festival (Liverpool, UK) (Traduit de l’anglais) « ..le Théâtre se remplit des sons et tumultes de la rue, de sirènes et de trafic. Les mouvements du danseur, pas noués et nerveux, traduisent parfaitement la tension autour de lui. Graduellement, l’atmosphère changea et les sons de la forêt ainsi que ceux des grenouilles coassantes et des crickets prirent le relai de la musique. La danse de Max Diakok devint alors fluide et organique. » au Verso de l’oubliance/Pawòl a kò, Pawòl a ka.
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