Cette création du chorégraphe Max Diakok – Karésòl ( fondations en créole)- se veut un rituel poétique évoquant la quête de stabilité dans un monde de plus en plus chaotique. Quête de repères puisés dans les mémoires anciennes, traces pour l’énonciation d’une parole de marronnage tant politique qu’esthétique.

Cette pièce chorégraphique explore, dans une démarche contemporaine, le potentiel contestataire inhérent à quelques rythmes du Gwoka, la musique traditionnelle de la Guadeloupe. Dans cette célébration les éléments du triptyque corps-voix-ka (tambour) dialoguent entre eux.

KARESOL 3 dimensions se décline selon les lieux :

1. Le patrimoine culturel immatériel.Karésòl puise dans le Gwoka inscrit au patrimoine culturel immatériel (PCI) de l’Humanité par l’Unesco en 2014.
2. Mémoire. Ce spectacle rend hommage à l’histoire d’un lieu (ex : l’histoire du parc département Valbon, 93) ou à l’Histoire (ex : mois de la Mémoire).
3. Dimension intergénérationnelle et participative du public : le spectacle se prolonge par une ronde (ronde Gwoka) formée de spectateurs autour des musiciens, ouverte au public pour des improvisations.
4. En marge du spectacle, une conférence dansée sur le Gwoka ainsi qu’un atelier de danse peuvent être organisés.